L'Actualité du Collège



partageons notre visite d'Oradour....


SORTIE ORADOUR SUR GLANE AVEC LES 4° ET 3°

 

Depuis 15 ans les élèves du Sacré-Coeur se rendent à Oradour Sur Glane.

Nous avons d'ailleurs participé en 2002-2003 au concours "Graines de reporters" sur "les personnes remarquables" et nous avons gagné le premier prix départemental grâce à l'article ci-dessous.

 

Les élèves du Collège rendent compte de leur visite.....travail de rédaction, Novembre 2012.....

 

"La journée avait commencé tranquillement sur le petit village d'Oradour sur Glane, je finissais de ranger mon déjeuner après avoir mangé copieusement puis je me remis à mon ouvrage : une belle robe, beige clair que j'agrémentais avec quelque rubans de dentelles. Quand soudain, arriva dans un grand bruit de moteur, un soldat allemand. Alors, par curiosité, je sortis de mon atelier ; c'est alors que je constatais qu'il n'y avait pas un allemand mais bien une centaine, je n'étais pourtant pas inquiète. Et pas plus encore quand ils me demandèrent de les suivre jusqu'au champ de foire, j'avais pris mes papiers sur moi car je pensais a un contrôle d'identité, j'étais loin de m'imaginer ce qui allait se passer. Après avoir attendu que tout le monde soit rassemblé, ils nous divisèrent en groupe : les hommes d'un côté et les femmes et les enfants de l'autre. Ils nous emmenèrent en premier, nous marchâmes en rang en direction de l'église, ils nous enfermèrent dedans. Puis un coup de feu donna le signal, une boîte qui était a l'intérieur de l'église explosa et dégagea une épaisse fumée noire, les femmes poussai des cris perçants, une petite fille criait qu'elle voulait voir son père : c'était la panique. Puis vinrent des coups de feu en rafales, des grenades et le feu, ils mirent le feu à l'église. A ce moment là j'ai cru que ce serait fini de moi, que je ne reverrais jamais le ciel bleu, ni même la petite robe beige et ses rubans de dentelles, ni mes parents adorés, ni mon frère que j'aimais tant, ni ma famille. Alors je me suis laissé tomber sur le sol déjà jonché de cadavres, j'ai fermé les yeux et je me suis mise à pleurer. Les larmes coulaient doucement sur mes joues, puis tombaient sur le sol de dalles. Et puis une femme que je ne reconnu pas me secoua l'épaule et me désigna un vitrail, que je frappai de toutes mes forces, il céda. Nous sortîmes de l'église, et là je me suis mise à courir sans me retourner, j'entendais le souffle saccadé de ma sauveuse, les coups de feu des nazis, les hurlements des femmes, les pleurs des enfants, les crépitements des feux, je sentais l'odeur de la fumée, de la poudre, et l'odeur horrible, insupportable, de la mort. Je courrais toujours, et vint ce coup de feu, je continuais de courir mais je n'entendais plus le souffle de ma sauveuse, alors je fis demi-tour je la cherchais du regard et quand soudain je la vis, elle était à terre. Et elle eu juste le temps de me dire en me regardant droit dans les yeux "part". Cinquante ans plus tard, cette journée, ces odeurs, ce vitrail, ce regard....Je te les raconte pour que tu saches jusqu'où peut aller la cruauté des hommes. Et toi, ma petite fille, ne l'oublie jamais, raconte à tes enfants, qui raconteront aux leurs...Pour que ça ne recommence jamais."

Mathilde, 4ème

"Bonjour,

je me présente, je m'appelle Nicklas Gotze, j'ai 19 ans, je suis un allemand de la SS Das Reich, j'habite à Dortmund en Allemagne, je suis de la Deuxième Division SS Das Reich. Je connais et comprends le français;

Je vais vous raconter mon histoire, mes actes. Ce que j'ai fait ce samedi 10 juin 1944.

Avec mon fusil d'assault, un strurmgewehr 44, je suis arrivé dans ce village du Limousin avec ma troupe dans une chenillette, son nom est Oradour Sur Glane. Je savais ce qu'il allait se passer, les gens ne le savient pas malheureusement. Quand mon Capitaine Diekman a dit à tous les habitants du village de se rassembler sur la place du champ de foire, je savais qu'ils allaient tous mourir. Comme la veille ou nous avons dû pendre des gens innocents sous les ordres encore de mon Capitaine. Sur cette place, tous ces gens ne se doutaient pas une seule seconde de ce qui allait leur arriver, pauvres gens innocents...et même un patissier m'a demandé s'il pouvait aller surveiller si ses gâteaux dans le four à pain ne brûlaient pas, je lui ai répondu qu'on allait s'en occuper...

J'entendais aussi les gens parler au sujet d'un match de foot, il me semble, en plaisantant et ricanant des actions du dernier match qui les opposait. Tout semblait normal.

Ce samedi après-midi sur cette place, nous avons ordonné aux hommes aux femmes et aux enfants de se séparer, je voyais l'angoisse dans leurs regards, la peur de ne plus jamais se revoir, de se dire un derneir au revoir ou un adieu.

Les conversations se sont arrêtées et nous avons dirigé les hommes dans une grange, je me suis posté denat eux, je me suis allongé, j'ai chargé mon arme à dix mètres des hommes, un jeune homme de seize ans me ragardait droit dans les yeux avec une certaine dignité, puis au signal je l'ai abattu et puis j'ai continué encore de tirer, de tirer encore en vidant mon chargeur (d'une grande capacité) sur eux. le sang gisait sur le sol, mon supérieur nous ordonna à ce moment là de les recouvrir de paille, de planches et d'y mettre le feu, chose faite, j'entendais les cris des survivants à la fusillade et je les regardais mourir puis à cet instant, mon supérieur m'ordonna d'aller surveiller s'il n'y avait pas de survivants derrière cette grange. J'ay allais immédiatement puis je vis au loin un homme couvert de sang, il boitait et je lui tirai dessus quatre ou cinq balles, il tomba, se mit sur le dos, je m'approchai de lui, il me ragarda et me dit tout bas :

-"pourquoi ça ?"

Et je lui tirai une balle dans la tête sans jamais lui répondre, puis je rechargeai mon arme. je me retournai et je vis mon supérieur me regardant avec un sourire satisfait en secouant légèrement la tête.

la nuit commençait à tomber sur ce village, toujours cette odeur de mort me revenait dans le nez...Il était entièrement brîlé à part une maison qu'on avait pas détruit pour garder le bourg. Ce soir là, je suis reparti vers 9 heures en direction du Nord...

Aujourd'hui ce lundi 10 juin 1960, j'ai trente cinq ans, j'ai perdu ma famille et mon pays, je ne dors plus, je ne vis plus, je repense à ces hommes chaque jour que j'ai tués, ces visages d'hommes, de femmes et d'enfants innocents qui me hantent, pourquoi ai-je fait ça ? je n'en peux plus et je décide de me donner la mort de la même lanière que je l'ai donné à Oradour ou ailleurs....Tout cela me restera gravé dans ma mémoire à jamais.

Adieu et désolé belle France."

Pierre, 3ème

 

 

Jour d'automne sur Oradour, "les pierres parlent à ceux qui savent les entendre" A. France

 

"Mon choeur criblé de balles, mes pierres à feu et à sang, mes vitraux déchirés : pourquoi ?"

 

 

 

 

 

 

Inspirer l'horreur de l'horreur.......

 

Grange Laudy : "Massacrés, mais toujours vivants dans nos coeurs"

 

 

Remember "Notre mémoire vous donne vie"

 

No comment....



Convention de stage :


Pour les élèves qui veulent se munir de leurs conventions de stage :

Calendrier des vacances scolaires 2012/2013


     Le départ en vacances a lieu après la classe, et la reprise des cours le matin des jours indiqués :   

 

Rentrée 2012 4 Septembre 2012
Toussaint 2012 26 Octobre 2012 au 12 Novembre 2012
Noël 2012 21 Décembre 2012 au 7 Janvier 2013
Hiver 2013 15 Février 2013 au 4 Mars 2013
Printemps 2013 12 Avril 2013 au 29 Avril 2013
Eté 2013 4 Juillet 2013