L'histoire des écoles du Sacré Coeur de CHEF-BOUTONNE



L'histoire d'un enfant du pays devenu un industriel de renom.....


Jean François Cail raconté par les élèves du Collège du Sacré-Coeur

BD créée en 2004

 

 

Les prochaines planches arriveront très bientôt.....en attendant, bonne lecture !



Date de Fondation :


La première école a été créée le 18 octobre 1843.



Origine :


     Le désir du curé doyen de Chef-Boutonne, l’abbé Charles de Larnay, vicaire général du diocèse de Poitiers, ami zélé du Père Catroux, fondateur de la Congrégation des F.C.S.C.J. à la salle de Vihiers. En 22 ans, ils ont fondé à eux deux 63 maisons – surtout des écoles – dans le diocèse. A Chef-Boutonne, l’abbé de Larnay achète une maison pour 3 Sœurs et les demande au Père Catroux. On établit une école gratuite pour les enfants des familles pauvres de la localité. Le maire accepte : M. de Larnay lui promet que les Sœurs ne coûteront rien à la commune. Le local acheté est bientôt aménagé en salles de classes et en dortoirs car on veut des pensionnaires. La classe gratuite est accompagnée de classes payantes et du pensionnat afin d’avoir des subsides (1844).



L'évolution de 1857 à 1901


     En 1857, M. de Larnay donne cet immeuble à la Congrégation. En 1867, M. de Larnay achète de nouveau un terrain pour bâtir une salle d’asile (classe enfantine à prix réduit)- très désirée. Des agrandissements sont entrepris mais en 1885 une propagande active en faveur des écoles publiques diminue les effectifs de l’école des Sœurs. L’école gratuite tombe en discrédit (l’école publique est gratuite pour tous), et est supprimée en 1892. Au mois de juillet 1904 tombe le décret de fermeture de l’école (Loi de 1901). Elle va pourtant reprendre aussitôt : le curé qui tient à son école demande deux Sœurs sécularisées à la Congrégation de la Salle-de-Vihiers. Arrivées le 28 Août 1904 à Chef-Boutonne, elles se font autoriser, l’une pour l’école primaire, l’autre pour la maternelle. Deux autres suivent. La rentrée se fait sans incident avec 25 enfants mais peu de ressources. C’est en 1905 que le bâtiment actuel au 5, rue de la Fontaine est construit grâce au don d’un particulier Me Piard, notaire à Poitiers.



L'école du Sacré Coeur


En 2013, l'établissement fêtera ses 170 ans d'existence. Une remarquable longévité ! Animé par trois soeurs des Filles de la Charité du Sacré-Coeur, congrégation de la Salle-de-Vihiers (Maine et Loire), sa vocation première était d'accueillir gratuitement des enfants de familles pauvres. En 1905, la construction du bâtiment actuel, rue de la Fontaine, permet d'adjoindre un cours complémentaire aux écoles maternelles et primaires existantes. En 1976, cette nouvelle section devient un CEG et les petites classes sont transférées rue A. Gaud dans les locaux mis à disposition par l'Évêché. En 1998, la dernière religieuse quitte l'établissement.

Aujourd'hui, non seulement les principes de départ - découverte et reconnaissance de l'autre, espérance en l'avenir de chacun - demeurent intacts mais encore l'établissement cultive auprès des jeunes qui lui sont confiés un esprit de liberté propre à favoriser plus tard leur insertion dans la vie, notamment professionnelle.

En effet :

Chaque élève bénéficie d'un itinéraire de formation et d'un rythme d'acquisition des savoirs adaptés, autant que faire se peut, à sa personnalité. Avec, si nécessaire, des pauses dans son apprentissage afin de mieux assimiler les connaissances.

De plus, l'établissement valorise les aptitudes du jeune, voire ses dons, en lui offrant une grande diversité d'activités parascolaires : sports (tennis, hand, foot...), arts (sculpture, orchestre, mini-reportages).

Et puis, le Sacré-Coeur s'efforce de mettre concrètement à l'honneur les valeurs humaines et spirituelles par des actions de solidarité : croix rouge, banque alimentaire, sensibilisation au développement dans des pays émergents (École au Sénégal).

Enfin, pour favoriser une approche chrétienne des questions de société, l'établissement organise des rencontres avec des "acteurs de terrain", croyants ou pas. Ceci, afin d'apprendre au jeune à ne pas poser sur l'autre un regard d'indifférence ou, pire, de rejet qui peut conduire à la haine. Et, au final, à aller vers Dieu.

Quant à la formation en alternance collège-entreprises, principe de base de l'établissement et, ce qui ne gâte rien, option encouragée par les pouvoirs publics, elle présente des avantages aussi concrets que déterminants :

- Les jeunes entrent en contact avec la vie active et, ayant découvert le monde du travail, seront mieux armés plus tard pour choisir leur voie professionnelle.

- Les chefs d'entreprises font connaissance avec eux et avec leurs formations mais aussi avec les enseignants chargés de les encadrer. D'où une mise à jour réciproque des exigences de l'entreprise et de celles de l'enseignant.